Trévise et Vincenze

Après une dernière photo, une de plus, nous avons quitté nos amis de bonne heure pour profiter de températures raisonnables.

Au fil des kilomètres, les montagnes s’estompent. La plaine nous paraît bien monotone!

La pause cappuccino fut la bienvenue, surtout avec ce message.

Nous avons emprunté la fameuse route qui devait mener à Trévise.

Nous avons eu quelques déceptions avec notre GPS : routes avec beaucoup de circulation, chemin empierré où on ne pouvait pas rouler, et traversée impossible de cette rivière asséchée. En tout, 12 km de détours non prévus.

Ici c’est le royaume du proseco.

Nous arrivons à Trévise vers midi. Il ne nous reste plus que 10 km pour rejoindre le camping. Mais nous prenons notre pique-nique et notre temps. Nous ne sommes pas déçus.

Cette ville avec de multiples canaux nous fait un peu penser à Venise qui n’est qu’à 30 km. Il doit faire bon s’y promener le soir.

Beaux palais sur la place principale.

Nous nous rendons dans le quartier du marché aux poissons aménagé sur une île.

Les ruelles se font plus étroites et l’eau est omniprésente.

Nous quittons la ville à 15h après un deuxième cappuccino au risque de passer pour des touristes car un Italien ne boit plus de cappuccino après 11h! Dixit notre guide du Friul!

1 heure plus tard, courses comprises, nous arrivons au camping par un peu plus de 30°.

Le lendemain, départ à 7h00. Cette fois, nous rejoignons une piste cyclable ( ancienne voie ferrée) qui nous emmène jusqu’à Vincenze. Sur près de 50 km, la plupart du temps, nous roulons à l’ombre. Du gâteau !

Mais à midi, il fait chaud. Nous trouvons un petit coin ombragé et sortons nos fauteuils pour le pique-nique devant le monument aux morts de la guerre 1915-1918. Pas de faute de frappe ! L’Italie s’est engagé dans le conflit à cette date.

Arrivés à 15h à l’étape, nous découvrons Vincenze, encore une très jolie ville. Nous visitons d’abord le Teatro Olimpico toujours sur les recommandations de notre guide du Friul. Splendide ! Nous le devons à Andrea Palladio.

Le décor propose une reconstitution de la cité de Thèbes, cadre de la tragédie « Oedipe roi ».

Les bas-reliefs au dessus de la scène relatent les travaux d’Hercule. L’Antiquité était la grande mode de l’époque.

Les constructions de Palladio sont omniprésentes dans la ville.

Les rues sont très commerçantes.

Caticolo tombe sur un charmant chapelier qui parle français et sait parfaitement la conseiller.

Nous ressortons avec deux chapeaux et deux conseils!

Le premier est une adresse où il est possible de goûter la spécialité de la ville : la baccala alla vincentina avec… de la polenta !

Deuxième conseil, monter sur la terrasse de la Palladian Basilica qui domine la ville. Magique!